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GALERIE DE LA COLONNE VENDÔME
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| TRAJAN RÉFÉRENCE DE NAPOLÉON Ier | |
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¤ L'Empereur Nerva, ( 30-98), impopulaire, s'affaiblissant et sans descendance, adopta en l'an 98, Trajan, d'origine espagnole, militaire réputé, sénateur fidèle. Il le fit adouber Empereur. L'histoire considère l'Empereur Trajan (53-117) comme un des plus compétent parmi les empereurs romains tant par ses qualités humaines que son comportement guerrier. Ses 19 années de règne, portèrent l'Empire Romain au faîte de sa puissance politique et territoriale. Un autocrate éclairé, selon Machaviel.
• Portrait de Nerva • Statue de Trajan en armure sur le site de Ulpia Traiana Sarmizegetusa en Roumanie • Portrait de Plotina, épouse de Trajan • Eugène Delacroix 1858 : la justice de Trajan
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¤ Trajan à 45 ans, se trouva à la tête d'un immense empire, s'étendant de la frontière Écosse Angleterre, couvrant une bonne partie de l'Europe, incluant mers Noire et Rouge, l'Afrique du Nord. Après deux guerres en 102 et 106 la Dacie fut romanisée,- « l'or des Daces » butin merveilleux, fut récupéré. Décebale leur chef vaincu préféra se suicider que de subir l'humiliation du traditionnel Triomphe du vainqueur à Rome.
• Carte de l'empire romain sous Trajan • Bataille de Tapae (Dacie) gravée sur la trajane • Suicide de Decebale, sur la trajane également
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explicitée
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¤ Trajan dès son retour, assisté de son architecte Appolodore de Damas, (50-130) poursuivit la consrtuction de son forum, aujourd’ui le plus vaste et le mieux conservé des forums royaux. • Buste d'Appollodore • Forum de Trajan à Rome |
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¤ La statue de Trajan disparut, on ne sait quand... plus tard, une chapelle se trouva construite adossée au soubassement , répertoriée chapelle St Nicolas de la Colonne.Le Pape Paul III la fit détruire en 1500. Ce fut seulement en 1587 que la Colonne Trajan reçut sa nouvelle statue : une représentation de Saint Pierre, dominant Rome. À ce jour, toujours présente sur la Trajane. • Portrait de Paul III par Jacopino del Conte 1510 - 1598 • Statue de Saint Pierre de Tommaso della Porta et de Leonardo Sormani en 1587
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L'ÉCRIN VOULU PAR LOUIS XIV |
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¤ À l'instigation de Louis XIV, Jules Hardouin Mansart, connu pour être l'architecte du Château de Versailles, conçoit en 1699 les plans de cette place rectangulaire, typique de l'urbanisme classique français. Le Roi Soleil souhaite créer un lieu qui incarne et honore la monarchie et son règne en plein coeur de Paris. • 2 gouaches de V. Antier datées de 1705 montrant l'environnement de la place à l'époque de sa création • Tableau du transport de la statue de Louis XIV par René Antoine Houasse avant 1697 • L'hôtel d'Évreux • Portrait de Jules Hardouin Mansart par Hyacinthe Rigaud. 1685 • Vue aérienne. L'originalité de la place aux angles coupés en fait un bijou au cœur de Paris. |
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¤ La statue équestre en bronze de Louis XIV que Louvois commande à François Girardon est réalisée en 1692 et érigée en 1699. La place prend alors le nom de “Place Louis le Grand“ qu'elle garde jusqu'à la révolution. • Réduction de la sratue en dépôt au Louvre datée d'avant 1704 authentifiée Girardon • Crayon et lavis de Jacques Bertaux ( vers 1745-1818) “Destruction de la statue de Louis XIV“. À gauche deux personnages se penchent sur un pied de la statue ... • ... or le pied gauche de la dite statue a été sauvé et se trouve aujourd'hui au Louvre. Longueur 68cm poids 145kg.
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¤ Devenue place des piques sous la révolution, la place sera le lieu de manifestations symboliques. Ici l'hommage rendu à Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau assassiné après avoir voté la mort de Louis XVI. Mise en scène du peintre David. 1793. |
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NAPOLÉON ... IMPERATOR |
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¤ Après Austerlitz, Vivant Denon, responsable du projet conainquit Napoléon de consacrer le monument à sa campagne contre les autrichiens en utilisant le bronze des 1200 canons pris à l'ennemi. Jean-Baptiste Lepère et Jacques Gondouin en firent 425 plaques s'enroulant en spirale jusqu’aux pieds de la statue. • Portrait de Vivant Denon par Robert Lefèvre en 1808 |
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¤ Le peintre Pierre Nolasque Bergeret dessine les scènes de la campagne et l'éxécution est confiée à une équipe de 32 sculpteurs.
• Détail des bronzes de la colonne |
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¤ Antoine Claudet choisit de représenter Napoléon en empereur romain, le front ceint d'une couronne de lauriers, tenant dans sa main gauche une victoire ailée, dans sa main droite un glaive baissé. La colonne est inaugurée le 15 août 1810, jour anniversaire de l'empereur. • Ce buste de Napoléon par Antoine Chaudet donne une idée de l'intention du sculpteur pour la première statue sur la colonne |
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¤ 1814 Napoléon abdique. La statue est descendue par les vainqueurs et remplacée par un drapeau à fleurs de lys. • Le drapeau de la restauration de 1814 à 1830 |
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¤ Soucieux de profiter de la popularité grandissante de l'empereur défunt, le roi Louis Philippe décide en 1831 l'installation d'une nouvelle statue. Le sculpteur Charles Émile Seurre choisit l'image du “petit caporal“, le chef proche de ses soldats. • Seurre : Réduction de de sa statue de la colonne |
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¤ Devenu en 1852 le nouvel empereur dans la lignée de son oncle, Napoléon III fait remplacer la statue de Seurre par une nouvelle version, œuvre du sculpteur Auguste Dumont. • La statue de d'Auguste Dumont réplique de la première par Chaudet |
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1870...LA COMMUNE |
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¤ Les barricades de la place Vendôme étaient d'une grande importance pour la Commune qui croyait en avoir fait un centre de résistance redoutable mais, prises à revers dans la direction de la rue de la Paix elles furent promptement enlevées ainsi que la place de la Concorde. • Barricade de la rue de la Paix • Barricade de la rue de Castiglione . photographie d' Auguste Hippolyte Collard |
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¤ L'aspect de la barricade de la rue de Castiglione reproduit ici est très mouvementé : c'est la vie des camps. Le service de la batterie n'a jamais été interrompu . Il est fait par des gardes nationaux, des artilleurs de la garde nationale, des marins, des artilleurs de l'armée. |
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¤ On distingue clairement sur cette illustration le procédé choisi pour la démolition. un hauban relié à un cabestan et pour amortir la chute un tas d'un mélange de sable de paille et de fumier. • Photo de la colonne à terre
• Photo de la statue à terre |
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¤ En 1870, Gustave Courbet est au sommet de sa gloire. Sept ans plus tard, il meurt dans l'oubli, déchu et exilé. Entre ces deux dates, Courbet vit l'une des crises les plus violentes de l'histoire de France: la Commune, à laquelle il participe activement. Considéré comme complice du "déboulonnage" de la colonne Vendôme - symbole napoléonien par excellence - il est emprisonné et passe en conseil de guerre. Le 2 septembre le peintre est condamné à six mois de prison fermes et 500 francs d'amende, pour “complicité de destruction des monuments publics“ . Une sentence jugée trop légère par toute une partie de la presse • Autoportrait à la prison de Ste. Pélagie • Journal satirique: “Courbet foutant en bas toutes les colonnes de Paris“ |
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¤ Enlèvement des barricades de la place Vendôme le 23 mai. • Anonyme, L'Univers illustré, editeur |
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¤ La reconstruction de la Colonne Vendome, Redressage des pieces de la colonne dans l'usine de MM Monduit et Bechet. L'Illustration, Journal Universel, 23 August 1873. |
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¤ Remise en place des tambours à partir de plateformes dans l'échafaudage. 1874 |
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¤ Restauration de la statue de Napoleon Ier dans les ateliers de MM Thiebault, a Paris. Illustration du Journal Universel, 29 Mai 1875. |
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¤ Le temps est un maître impitoyable qui n’épargne rien ni personne, pas même l’airain des victoires. Tout de bronze vêtue, la colonne Vendôme a plus mal vieilli que son inspiratrice, la colonne Trajane de Rome, taillée, elle, dans le marbre éternel. • Restauration de 2014-2015 entièrement payée 1,4 million d’euros, par le Ritz |
